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  • : Blog pour les amateurs de polars et thrillers...ainsi que pour ceux qui veulent découvrir la criminologie...
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15 août 2017 2 15 /08 /août /2017 10:57

Ici, une banlieue tranquille, un quartier résidentiel et ses somptueuses maisons dans lesquelles le gratin de la ville coule des jours paisibles… À quelques encablures, une petite cité, grise et crasseuse. Avec sa bande de jeunes désœuvrés qui végètent du matin au soir. Deux univers qui se frôlent sans jamais se toucher.

 D’un côté, il y a Kader, le roi de la glande et des petits trafics, Mélissa, la belle plante qui rêve d’une vie meilleure… De l’autre, Rayan, le bourgeois fortuné mais un peu détraqué… Et au milieu, Mattis, le flic ténébreux, toujours en quête de rédemption.

 Une cohorte d’âmes égarées qui n’auraient jamais dû se croiser… Des destins qui s’emmêlent, des illusions perdues, des espoirs envolés… Et puis, cette petite mécanique qui se met en place comme une marche funèbre… implacable !

Philippe HAURET "Que Dieu me pardonne" Editions polar JIGAL, 208p, 18€

Philippe HAURET "Que Dieu me pardonne" Editions polar JIGAL, 208p, 18€

5/10

Mattis décide de prendre sous son aile le jeune Kader, un petit glandeur de cité qui vivote de petits trafics et rêve de séduire la belle Mélissa. Profitnt d'un énième délit mineur, Franck  met en relation Kader avec Rayan, un riche héritier éternel insatisfait qui ne sait pas quoi faire de son argent ni de son temps. Ce dernier est contraint d'embaucher Kader pour de menus travaux à son domicile pour faire oublier ses excès de vitesses...

Pas de nuances dans ce roman, ni dans les faits, ni dans les sentiments, beaucoup de surenchère, peu de réalisme et pas de réalité policière également.

Je n'ai malheureusement pas été convaincue.

Exemplaire reçu par service de presse.

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14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 11:39

Elles touchent les aides sociales et ne rêvent que d’une chose : devenir des stars de reality-show. Sans imaginer un instant qu’elles sont la cible d’une personne gravement déséquilibrée dont le but est de les éliminer une par une. L’inimitable trio formé par le cynique inspecteur Carl Mørck et ses fidèles assistants Assad et Rose doit réagir vite s’il ne veut pas voir le Département V, accusé de ne pas être assez rentable, mettre la clé sous la porte. Mais Rose, plus que jamais indispensable, sombre dans la folie, assaillie par les fantômes de son passé…

Jussi Adler Olsen " Selfies" Éditions Albin Michel, 22,90€

Jussi Adler Olsen " Selfies" Éditions Albin Michel, 22,90€

7/10

Voici une nouvelle enquête du département V qui aura de sacrées ramifications ! 

Rien à redire au niveau de l'intrigue, efficace, bien menee et cohérente. L'histoire se déroule avec naturel et fluidité. 

Pas de péripéties extravagantes dans cet opus qui consacre la part belle au personnage dévastée de Rose! L'auteur lui réserve toutes les attentions, immersion dans son passé pour comprendre son état présent. 

Bien évidement cela empêche de s'intéresser aux passés de Carl, Assad et Hardy mais on espère que les prochains tomes vont distiller leurs surprises à ce niveau! 

Les personnages mis en scène dans cette affaire sont toujours aussi travaillés que d'habitude : des filles belles, pauvres, et qui vivent au crochet de la société sont prises pour cibles par Annéli, une assistance sociale qui pète un plomb à l'annonce de son cancer. Loin de s'arrêter là, l'auteur a trouvé le moyen de rattacher une des filles menacées à plusieurs affaires. La psychologie des personnages est très réaliste.

Cette enquête va rapprocher un peu plus les effectifs du département V qui vont être un peu éprouvés par l'état de Rose.

Un divertissement agréable.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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28 mai 2017 7 28 /05 /mai /2017 11:10

Léa Ribaucourt, capitaine de police, est mutée à Lyon. Comme le veut la tradition à la brigade criminelle, on confie à la nouvelle arrivante une affaire non élucidée. Il s'agit d'un meurtre datant de l'année précédente. La victime est un jeune délinquant abattu d'une balle de 22 Long rifle au pied d'un immeuble HLM à Bron. Léa se lance à corps perdu dans son enquête mais ne tarde pas à déchanter : aucune piste nouvelle n'émerge de ses propres investigations. Alors qu'elle craint d'inaugurer par un échec ses nouvelles fonctions, un événement relance l'affaire : un an après, jour pour jour, un meurtre en tous points identique à celui de Bron. Léa reprend espoir. Elle ignore le pouvoir de nuisance de l'assassin qu'elle va débusquer.

Alfred LENGLET "Temps de Haine"  Editions Calmann- Levy,280p, 18.90€

Alfred LENGLET "Temps de Haine" Editions Calmann- Levy,280p, 18.90€

6/10

Rien à dire sur l'intrigue, intéressante et bien menée, ni sur les méthodes policières qui sont précises et réalistes, on apprécie ce genre de choses sur Polars.Etc!

Cependant, il n'y a aucune fantaisie dans le choix des personnages qui sont très classiques. Par ailleurs, le style d'écriture choisit par l'auteur nous immerge vraiment dans une ambiance de polar. Mais j'ai personnellement trouvé que ce style manquait de fraicheur et de modernité.

Trop de balades gastronomiques également pour la policière en charge de l'enquête. J'ai eu l'impression qu'on mangeait et qu'on se baladait plus qu'on enquêtait dans ce roman. L'auteur a  un peu trop voulu nous faire découvrir l'ambiance de la vie lyonnaise....il faudra doser pour trouver le juste milieu à l'avenir.

L'enquête est efficace, cohérente, apporte son lot d'informations historiques. La lecture est fluide et reste divertissante .

Exemplaire reçu par service de presse

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 11:01

Pour n’importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre. Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative.

Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L’enquête fut d’autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s’est réellement passé.
Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n’est jamais une partie de plaisir, surtout quand l’affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C’est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d’attention et de respect aux morts qu’aux vivants. L’enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l’amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.

 

Tony Cavanaugh "L'affaire Isobel Vine" Editions Sonatine, 414p, 22€

Tony Cavanaugh "L'affaire Isobel Vine" Editions Sonatine, 414p, 22€

7/10

J'ai apprécié l'atmosphère de ce polar australien avec la description de ce climat particulier, de ces quartiers, de ces régions et de ces habitants. Un peu dépaysant donc mais on y retrouve tous les codes du romans policier. Les personnages sont plutôt atypiques. Celui de Darian est intéressant, avec ce passé trouble, ses convictions, ses souvenirs d'enquêtes qui reviennent à lui à tous les coins de rue...on comprend sa volonté de se retirer de la police mais aussi celle de vouloir aider son mentor. Il va donc dépoussiérer cette vieille affaire pour lui.

Hormis le côté un peu borderline du héros principal qui, pour moi, n'a plus rien d'original ni ne convainquant depuis longtemps, l'intrigue est cohérente, bien menée avec son lot de rebondissements.

Un polar efficace.

Exemplaire reçu par service de presse.

 

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9 avril 2017 7 09 /04 /avril /2017 14:28

Ils aiment entrer dans votre vie,  certains aiment exercer leur pouvoir sur vous,Certains aiment vous séduire pour vous détruire.Ce sont les toxiques.  Janvier 2016. La directrice d’une école maternelle de la banlieue parisienne est retrouvée morte dans son bureau. Dans ce Paris meurtri par les attentats de l’hiver, le sujet des écoles est très sensible. La Crime dépêche le commandant Tomar Khan, chef de groupe de la section 3, surnommé le Pitbull et connu pour être pointilleux sur les violences faites aux femmes. À première vue, l’affaire est simple, « sera bouclée en 24 h », a dit un des premiers enquêteurs, mais les nombreux démons qui hantent Tomar ont au moins un avantage : il a développé un instinct imparable pour déceler une histoire beaucoup plus compliquée qu’il y paraît.

Niko TACKIAN "Toxique, Editions Calmann-Levy, 18.90€

Niko TACKIAN "Toxique, Editions Calmann-Levy, 18.90€

4/10

Tomar Khan enquête sur le meurtre d'une directrice d'école poignardée sur son lieu de travail. Khan est l'archétype du flic de film: passé tortueux, implacable avec les méchants, borderline, encore un cliché ambulant. Peut-être que celui-là sort du lot? Non pas!

Ce pauvre Thomas est à côté de ses pompes. Il ne sait pas se dépêtrer de ses démons passé et ne sait pas à saint se vouer: son ex Zellale? ou Rhonda qui fait partie de son équipe et va se compromettre pour lui alors que leur relation est totalement bancale? Par dessus le marché, il est impliqué dans un meurtre sur lequel ses collègues enquêtent...et le cadavre lui parle dans ses rêves...mouais...

Forcément ce flic a quand même du flair . A partir de...pas grand chose...il décide de s'intéresser à la personnalité de Marie-Thomas, atsem dans l'école de la directrice assassinée. Pour se faire, il obtient un profil de la part du nouveau mec de son ex...et tout semble limpide, il tient sa coupable.

La psychopathe finit par enlever un enfant et tout s'accélère pour un final qui fait flop. Alors qu'on nous rabâche de sa dangerosité et face à son escalade meurtrière les dernières lignes du roman ne m'arrachent qu'une seule phrase: tout ça pour ça?

Encore un auteur qui écrit des scénarios de séries B pour la télé plus qu'un roman réaliste, cohérent et maîtrisé. Dommage.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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8 avril 2017 6 08 /04 /avril /2017 18:20

La Connemara Black est une mouche artificielle permettant au pêcheur de ne jamais rentrer bredouille… C’est également le nom d’un ancien groupe armé de l’IRA, l’Armée Républicaine Irlandaise. Mais c’est aussi le surnom donné aux filles vivant dans cette baie, à l’ouest de l’Irlande. Elles sont souvent très belles mais plus revêches à apprivoiser qu’un poney des tourbières. Ciara McMurphy en est une. Après un mariage raté, elle a fui la région et s’est engagée dans la Garda, la police locale. Mais lorsqu’une série de meurtres balaie la ville de Galway, c’est elle que le commissaire Grady choisit d’envoyer sur ses terres natales afin de surveiller ce qui reste des indépendantistes. Et entre autres le vieux Zack, un chef de clan, un patriarche qui – entre terres désolées, légendes d’un autre temps, cimetières abandonnés et ex-combattants de tous bords – veille dans l’ombre… Mais sur quoi veille-t-il ?

Gérard COQUET "Connemara black" Editions Jigal, 344p, 19€

Gérard COQUET "Connemara black" Editions Jigal, 344p, 19€

8.5/10

Un univers comme je les aime, sombre, précis, réaliste et plein de surprises...quelle ambiance!

Une véritable descente dans les us et coutumes de l'Irlande, sa pauvreté, son histoire, ses conflits, ses convictions... le tout agrémenté de personnages variés, j'ai simplement adoré  celui de la policière Ciara McMurphy, sa verve, son répondant, son intelligence, la façon de mener son enquête malgré les complications qui se présentent, mais les autres personnages sont tout aussi construits et intéressants.

L'intrigue est prenante et aboutie. Rien de superflus.Tout est à sa place dans ce roman..

A découvrir sans attendre!

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 15:48

Justin et Libby Denbe semblaient sortir tout droit des pages des magazines glamour : mariage modèle, ravissante fille de quinze ans, demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston… une vie de rêve. Jusqu’au jour où ils disparaissent tous les trois sans laisser de traces. Pas d’effraction, pas de témoin, pas de demande de rançon ni de motifs. Juste une famille parfaite soudainement envolée. Pourtant, pour la détective Tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. Que pouvait bien cacher une existence en apparence aussi lisse?

Lisa GARDNER "Famille parfaite" Editions Albin Michel, 22€

Lisa GARDNER "Famille parfaite" Editions Albin Michel, 22€

7/10

Intrigue très bien ficelée. Une famille soit disant parfaite se fait enlever et est séquestrée dans un endroit atypique que je vous laisse découvrir. La mère Libby, nous relate sa vie avant le rapt. En parallèle, nous suivons l'enquête de Tessa qui tente de retrouver la famille. L'auteure balade le lecteur de suspect en suspect avec aisance avant de resserrer l'étau sur le seul coupable possible. Si l'on voit venir quelques rebondissements, cela ne gêne en rien le déroulement de l'histoire qui est précise et bien construite. Les personnages sont très travaillés notamment leur psychologie et leur comportement.

Rien n'a été laissé au hasard dans ce roman. Tout est pensé, millimétré jusqu'à ce final intelligent qui nous réserve des surprises. 

Un bon divertissement.

 

Exemplaire reçu par service de presse 

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27 mars 2017 1 27 /03 /mars /2017 19:05

Trader d’une des plus prestigieuses banques françaises, Ludovic d’Estre brasse chaque jour des millions d’euros… Issu de la bourgeoisie versaillaise, la vie a toujours souri à ce surdoué de la finance. Mais tout va basculer lorsque avec Reda Soulami, son fidèle collaborateur, Ludovic va s’intéresser à une transaction douteuse… Un délit d’initié ? Peut-être pire ! Très vite suspecté de meurtre, Reda, un enfant des cités qui pensait avoir définitivement tourné la page, se retrouve en première ligne d’une effrayante machination qui le dépasse complètement et menace des milliers de vies ! Au milieu du marigot politique habituel, seule Johana, la flic qui mène l’enquête, semble croire à l’innocence de Reda. S’engage alors une infernale course contre la montre pour éviter l’horreur…

Pierre POUCHAIRET "La prophétie de Langley" Editions JIGAL, 280p, 19€

Pierre POUCHAIRET "La prophétie de Langley" Editions JIGAL, 280p, 19€

7.5/10

Ah quelle surprise et quelle étonnante idée a exploré l'auteur!

L'intrigue est bien ficelée et tout s'enchaîne parfaitement. Les personnages sont fouillés, l'écriture fluide ce qui rend la lecture agréable.

Difficile pourtant de proposer une histoire sous fond de finances et de marchés économiques. Il n'y a rien de pire pour moi et pourtant la pilule est passée toute seule. Fichtre c'est fort!

Avec des termes simples, l'auteur réussi le pari de nous plonger dans ce domaine indigeste et d'y trouver la trace de potentiels attentats.

Tout s'intègre très bien, l'enquête de Johana est pertinente, dynamique et porte ses fruits.

Une belle réussite.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 14:34

Elle est jeune. Elle est belle. Elle est flic. Elle est brutale.
Des jeunes vierges vidées de leur sang sont retrouvées abandonnées dans des lieux déserts, comme dans les films d'horreur. Les responsables ? Des cinglés opérant entre la Tchétchénie, la Belgique et la France. Les mêmes qui, un soir, mitraillent à l'arme lourde un peloton de gendarmerie au sud de Paris.
Que veulent-ils ? Qui est cet « Ultime » qui les terrorise et à qui ils obéissent ?
Face à cette barbarie, il faut un monstre. Lise Lartéguy en est un. Le jour, elle est flic au Bastion, aux Batignolles, le nouveau QG de la PJ parisienne. La nuit, un terrible secret la transforme en bête sauvage. Lise, qui peut être si douce et aimante, sait que seul le Mal peut combattre le Mal, quitte à en souffrir, et à faire souffrir sa famille.

 

Jacques Olivier BOSCO "Brutale" Editions Robert Laffont, 416p, 20€

Jacques Olivier BOSCO "Brutale" Editions Robert Laffont, 416p, 20€

4.5/10

Le style se veut percutant, explosif même, avec ce personnage de Lise Lartéguy, flic aux démons féroces et aux méthodes borderlines. Si on accepte le parti pris de l'auteur à savoir, canaliser une personnalité violente en le plaçant dans l'univers ultra cadré de la police, cela aurait pu convenir. Cependant, il y a trop d'incohérences sur le déroulement d'une enquête. Trop de surenchères dans les rebondissements.

Ce roman est conçu comme un film. De l'action, des fusillades, des morts, des blessés, des magouilles, des mensonges, un peu de pathos, un soupçon de cul, rien de bien réaliste au final. Pourtant vous me direz qu'il y avait tout ce qu'il fallait pour faire un excellent thriller. Oui mais...tout est une question de proportions. Il n'y a rien de proportionné dans ce roman.

JOB a fait l'erreur de mettre sa palette habituelle dans l'univers policier et là ça pèche. Sans parler de l'enquête à proprement parler, il a fait des erreurs sur son personnage principal féminin. Il a fait de Lartéguy une espèce de guerrière des temps modernes, forte, impitoyable avec les méchants, tireuse d'élite, boxeuse hors pair mais à côté de ça, il se sent obligé de rappeler son petit statut de femme qui a besoin de tampons...pitié...

Forcément Lartéguy agit en roue libre, même avec l'aval de son parrain, elle reste seule face à une armada de mafieux. Elle ne tient pas ses promesses, met sa nièce en danger, et pleure toutes les larmes de son corps. Flop de la séquence émotion.

Personnellement le soufflé n'est jamais monté. Ce n'est pas ce que j'attends d'un roman policier. Trop de liberté avec la réalité entre autres choses. Dommage car le style de JOB est là, violent, sombre, sans concession. Il aurait pu faire tellement mieux avec une pointe de nuance et de subtilité.

Déception pour moi mais devrait plaire à de nombreux lecteurs.

 

Exemplaire reçu par service de presse.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 11:24

Le 36 quai des Orfèvres s'offre un nouveau patron. Le but de la manœuvre : faire briller les statistiques en placardisant tous ceux qu'on ne peut pas virer et qui encombrent les services.
Nommée à la tête de ce ramassis d'alcoolos, de porte-poisse, d'homos, d'écrivains et autres crétins, Anne Capestan, étoile déchue de la Judiciaire, a bien compris que sa mission était de se taire. Mais voilà, elle déteste obéir et puis... il ne faut jamais vendre la peau des poulets grillés avant de les avoir plumés !

Sophie HENAFF "Poulets grillés, Le livre de poche, 336p, 7.30€

Sophie HENAFF "Poulets grillés, Le livre de poche, 336p, 7.30€

8/10

Une équipe de bras cassés de la police, réunis dans une équipe spéciale que l'on pourrait appeler : "les mis au rebut, faites-vous oublier merci ! ", va trouver une occupation que l'administration leur impose, pour passer le temps.

Dans la montagne d'archives qu'on leur a laissé dans les locaux désuets qu'on a bien voulu leur mettre à disposition, ils vous dénicher deux "cold-case"  qui vont réveiller leurs instincts d'enquêteurs.

Dirigés par la dynamique et jeune commissaire Capestan, ces flics maudits, oubliés, poissards, alcooliques, égocentriques, demeurés, joueurs, rigides ou encore pipelettes, vont parvenir à mettre en commun toutes ces "qualités" pour mener à bien leur enquête au grand dam et étonnement de certains.

Nous sommes loin du "polar noir", mais plutôt dans le "polar bonnard" et ça fait du bien !

Drôle, dynamique et frais, on passe un vrai bon moment de lecture.

Alors surtout, n'hésitez pas, foncez !

 

Exemplaire reçu par service de presse.

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