J'aimerais bouger. Partir d'ici ou vers autre chose. Agir. Mais je ne peux pas bouger, j'ai été brûlé et je suis comme l'un de ses corps recouverts de cendre à Pompéï, figé par la lave en fusion. Seuls mes yeux fonctionnent encore. Et cela suffit pour le voir venir. Le couteau qui va me tuer. Il est dans la main d'un garçon. Le garçon vient pour me tuer. Je dois m'enfuir. Je ne peux pas courir. J'ai trop peur pour courir.

Paul ne se souvient pas du moment précis de sa mort. Il se souvient d'avant. De l'atmosphère angoissante des cours au lycée. De la violence des gros durs de la classe. De services qu'il n'aurait jamais du rendre. Des sourires de Maddy...Et de ce couteau. Celui qu'il tenait au moment de sa mort...

7/10

Roman pour ados ou deux sortes de chapitres s'enchainent: ceux ou le narrateur voit sa mort proche, où il décrit la scène, le couteau, l'ambiance, et ceux ou il souvient des évènements qui l'ont mené au moment fatidique...Le personnal principal est tiraillé entre deux clans, celui des brutes, celui des "Zarbis". C'est un ado discret qui tente de trouver sa place dans un lycée difficile ou se mêle brimades, mensonges, manipulations et violences. L'histoire est bien construite, la lecture est facile et le final étonnant .