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  • : Blog pour les amateurs de polars et thrillers...ainsi que pour ceux qui veulent découvrir la criminologie...
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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 10:17

Une enquête du commissaire Brunetti. Venise, un été de canicule. Le commissaire Brunetti ne rêve que de se retirer dans la fraîcheur des montagnes en famille à l’abri des hordes de touristes quand l’inspecteur Vianello lui confie ses soucis : sa tante, une vieille dame crédule, obsédée par les horoscopes, divinations et prédictions en tous genres, retire de grosses sommes d’argent et il soupçonne un gourou peu scrupuleux de lui extorquer des fonds. Brunetti accepte de lui prêter main-forte et leur enquête informelle les conduit chez le mystérieux Stefano Gorini. Mais leurs efforts tournent court quand un greffier est victime de meurtre, anéantissant les espoirs de Brunetti de passer quelques vacances bien méritées…

Donna LEON "Brunetti et le mauvais augure" « Brunetti et le mauvais augure » 331p, 7,60€

Donna LEON "Brunetti et le mauvais augure" « Brunetti et le mauvais augure » 331p, 7,60€

7/10

Venise au mois d'août accablée sous la chaleur.

Le commissaire Brunetti attend avec impatience ses vacances « à la fraîche » à la montagne. Brusca vient lui confier ses soupçons de compromissions sur deux membres du tribunal et Vianello s'inquiète pour sa tante, sous la coupe d'un voyant. Recherches d'informations et un meurtre rappelle tous les acteurs au cœur de Venise où l'enquête est menée avec minutie.

Une lecture de vacances agréable, je ne connaissais pas cet auteur. Livre bien écrit, tout s'enchaîne avec bonheur jusqu'à la révélation du coupable.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 09:35

Trois homicides visant successivement un ancien truand octogénaire, un voyou minable retiré des affaires et le propriétaire d’un petit cirque sont commis en quelques semaines avec la même arme : un pistolet mac 50. La perspective d’un serial killer sème le trouble au sein de la Brigade Criminelle. Son responsable, le commissaire divisionnaire Mingus charge le commandant Boussinet, responsable du groupe quatre et son adjoint Enzo, jeune lieutenant de police de résoudre cette affaire. Une enquête palpitante conduira Enzo et ses collègues à une longue incursion dans les mondes méconnus du Cirque, des gens du voyage, des indics et des associations de défense de la cause animale, avec une obsession : arrêter le tueur avant qu’il ne frappe à nouveau.

Emmanuel VARLE « Le cirque s'invite au 36 » Les Presses littéraires Collection : Crimes et châtiments, 354 p, 13€

Emmanuel VARLE « Le cirque s'invite au 36 » Les Presses littéraires Collection : Crimes et châtiments, 354 p, 13€

6/10

La Brigade criminelle enquête après trois meurtres qu'elle attribue au même agresseur et déploie tous ses moyens pour retrouver le coupable.

Nous sommes au sein de la « maison » avec abondance d'informations sur le fonctionnement interne de la police. L'auteur tient à faire partager ses connaissances sur le cirque (intéressant), et la réalité des hommes (leurs bons et mauvais côtés). Le vécu est très présent. L'auteur nous offre donc un roman précis.

Mais l'abus du déterminant démonstratif " cet" est perturbant. Une meilleure maîtrise de la langue et de la ponctuation, comme une relecture attentive seront nécessaires pour confirmer la place de cet écrivain parmi les bons auteurs de polar.

 

Exemplaire reçu par service de presse.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 13:46

Janvier 1969. La quiétude d’Holloman, petite ville du Connecticut, est troublée par une série de meurtres.
La première mort violente intervient lors d’un dîner de retrouvailles. Un fils de famille retrouvant son père qu’il n’avait jamais connue, s’écroule, mort.
La seconde lors d’un gala de charité. La présence de poison dans les veines des deux victimes amène tout d’abord le détective Carmine Delmonico à orienter son enquête vers la communauté scientifique de la ville. D’autant qu’une toxine mortelle a été dérobée à l’université de Chubb.
Le docteur Jim Hunter, un scientifique de renom, fait partie des premiers suspects. N’était-il pas présent lors des deux meurtres ? Mais le fait qu’il soit noir, marié à une blanche, et victime de plusieurs scandales, n’en fait-il pas le coupable idéal ?
À une époque où les moyens d’investigation de la police sont limités, Delmonico devra s’armer de patience. Et surtout faire preuve de bon sens en commençant par se poser les bonnes questions, dont celle-ci : à qui profitent ces meurtres ?

Collen McCullough "Le denrier banquet" Editions l'Archipel

Collen McCullough "Le denrier banquet" Editions l'Archipel

6.5/10

Un roman policier qui nous plonge dans l'atmosphère de l'Amérique de la fin des années 60. Une affaire d'empoisonnement délicate ou la police manque de preuves. Les mobiles peuvent être multiples: héritage, vengeance, ambition...plusieurs suspects sont ciblés mais l'inspecteur Delmonico en a surtout un dans le collimateur!!

Les personnages sont plutôt travaillés. Jim Hunter de couleur noire et sa femme Millie, une blanche issue d'un milieu aisé, forment un couple atypique mais soudé qui a rencontré de nombreuses difficultés.

L'inspecteur Delmonico mène une enquête difficile pour retrouver le meurtrier. Il peut compter sur l'esprit vif de sa femme, leurs entrevues sont d'ailleurs assez plaisantes pour le lecteur.

Davina et Uda ont leurs petits secrets qui alimenteront l'enquête de la police.

L'auteur nous offre un univers particulier loin des experts scientifiques de notre temps. Un enquête avec ses rebondissements qui remet en valeur le travail et l'intuition des policiers. Un roman équilibré, bien mené et divertissant qui remplit sa mission.

 

Exemplaire reçu par service de presse.

 

 

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 15:22

Daniel Magne, officier de police à Paris, est en voyage professionnel au Québec. Il représente la France dans un congrès qui va se tenir à Montréal et qui rassemblera les polices des pays francophones. Seul témoin du meurtre d’un de ses collègues canadiens et de l’enlèvement d’une femme, il est sollicité par l’inspecteur-chef Anatole Lachance de la Sûreté du Québec pour l’aider à identifier les assassins. Peu après, le corps supplicié de l’inconnue est découvert à l’entrée de la réserve mohawk de Kanawaghe sur la rive du Saint-Laurent. Avec sa coéquipière et compagne Lisa Heslin qui l’a rejoint, Magne se lance dans une enquête hors juridiction particulièrement délicate et périlleuse. Sans le savoir, ils viennent de mettre les pieds sur le territoire de l'un des criminels les plus dangereux du Canada.

Jacques SAUSSEY "Quatre racines blanches" editions Le Livre Poche, 496 pages, 7.90€

Jacques SAUSSEY "Quatre racines blanches" editions Le Livre Poche, 496 pages, 7.90€

3/10

Nous avons là ma déception de l'année. Roman acheté suite à la lecture de bons avis que j'avais lu sur internet. Je ne comprends absolument pas toutes les éloges qu'a pu recevoir ce roman! Je me suis fais violence pour le finir!

Pour résumer je le qualiferais de long, mou, téléphoné et niaisUn scénario digne d'un mauvais film de série B.

Un roman policier est certes une fiction mais personnellement, j'attends de lire quelques chose de crédible, de précis, qui pourrait exister dans la réalité.

Je n'ai pas lu les premiers romans de cet auteur et franchement je ne pense pas les lire un jour. Dans ce troisième opus, l'auteur transporte ses héros, le capitaine Magne et Lisa Heslin, au Québec.

L'auteur semble avoir lu ou entendu, voir vu, des choses sur l'organisation du 36 quai des Orfèvres, sa guérite dans la rue, ses escaliers et son sas de sécurité qui dessert les brigades. Alors quand il fait arriver sa petite Lisa Heslin au fameux sas...on nous offre une scène d'anthologie, épique...de toute beauté.. risible, incohérente et j'en passe. Jamais de la vie un policier ne se présente comme un Agent de Police Judiciaire. Les policiers ont des grades, il se présente grace à leur grade et le motif de leur mission/présence sur les lieux. Bref la scène est ridicule.

On enchaine en plus par un autre scène terrible lorsque le commandant du 36 fait jurer Lisa sur le code Pénal pour qu'elle ne révèle rien de ce qu'il va lui dire. (Alors là on touche le fond et on est à la page 44!!!)

Le personnage du capitaine Magne m'a énervé. A scander son état d'officier de police judiciaire a Paris. Qu'est-ce qu'ils s'en tapent les Quebécois de son statut d'OPJ...

Son "révolver" est resté en France dans une armoire forte. Noter que les policiers français sont équipés de SIG SAUER...le temps des Manurhins est révolus!

Son homologue canadien a moins de chance que lui dans une fusillade et meurt. Banalité suivante l'auteur fait des deux hommes des frères de sang.

Concernant la nunuche Lisa Heslin, je lui foutrais des tartes. Elle a peut être de la ressource mais bonjour les répliques à deux francs six sous....

Mademoiselle Heslin coincée à la sureté du Quebec, prétexte un besoin de lingerie afin de sortir du central pour mener l'enquête de son côté. (Au secours) On lui attribue une jeune policière comme guide le temps de cette petite sortie...En passant, au lieu de  penser à ses petites culottes elle aurait mieux fait d'aller s'acheter un vrai gros manteau pour supporter le froid du Quebec et nous éviter un nouveau moment de niaiserie où la nunuche se blottit contre la poitrine de son capitaine qui rabat les amples pans de sa veste sur elle alors qu'il sentait son corp gelé contre le sien...(Pitiiiiiié...)

Les deux fliquettes vont remonter une piste sans en dire la moitié à leurs supérieurs réciproques et se retrouver dans la gueule du loup...(les pauvrettes seules dans le froid avec un meurtrier sans pitié brrrrrrrr!)

Les téléphones portables sont miraculeusement H.S (c'est balot ça...) pour qu'on ne donne pas de nouvelles à ses collègues et créer un suspense pourri....(ça fait plof...)

Nous aurons aussi droit au cliché du flic ripou qui renseigne le méchant...(Forcément...)

Du coté français comme quebecois, les policiers se la jouent en solo. Le capitaine Magne qui déplorait l'attitude de ses collègues se met lui aussi a ne plus informer le chef de la sureté du Quebec de ses déductions car ce dernier pourrait aussi être le traitre. (Houlalala c'est terriiiible)

On nous sert aussi une poursuite dangereuse dans laquelle la belle Lisa va défourailler puis sembler grièvement blessée. Elle s'en sortira au final avec un strip sur le visage et se requinquera avec un double sky... (Woooonderwommaaann Wonnnderwommaaannnn!!!!)

Rajoutons l'oubli de l'arme récupérée sur une scène de crime qui était restée dans le vide poche de leur véhicule...arme qui sera donc utilisée pour se sortir du pétrin...(ouais ouais et la marmotte...)

Bref on pourrait continuer. Trop c'est trop. Dommage car l'intrigue aurait pu être intéressante avec ces trafics dans la réserve indienne, l'histoire des mohawks, les ossements découverts, etc. Mais le déroulement est trop prévisible et d'une banalité affligente pour qu'il y est un réel intérêt.

Ni pigeon ni mouton, sur Polars.Etc on appelle un chat un chat: Ce livre n'est pas bon!

Ne gaspiller ni votre temps ni 7.90€!

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 10:51

La photographe parisienne Philippine de Lauzach est assassinée à Vannes dans le hammam de son hôtel. Professionnelle réputée et sans histoire, elle tenait une galerie de renom. Chargés des investigations, le commissaire Muller et son équipe s'expatrient à Paris où ils vont devoir composer avec les réticences de leurs collègues de la capitale. Convaincus que Philippine a été l’objet d’un contrat exécuté par un professionnel, les policiers passent la vie de la victime au crible et échafaudent plusieurs hypothèses : blanchiment, trafic d'œuvres d'art, malversations de laboratoires pharmaceutiques... Les méandres de cette enquête conduiront aussi le lecteur sur l'île de Jersey, dans le Finistère et ses enclos paroissiaux.

Bernard MEHAUT "Embruns toxiques", Coëtquen Editions, 252 pages, 18€

Bernard MEHAUT "Embruns toxiques", Coëtquen Editions, 252 pages, 18€

6/10

Le personnage de Muller ne m'a pas particulièrement touchée. Trop "old school" pour moi et donc pas crédible. Un commissaire n'enquête pas personnallement sur une affaire, c'est ses effectifs qui cherchent, interrogent, tapent les procédures. Un commissaire supervise, coordonne, valide...il n'enquête pas a proprement parler encore moins en flanant dans les rues pour réfléchir à l'enquête en cours. On passera sur les autres coquilles du genre...

Si on accepte ces erreurs (ou partis pris), l'intrigue est bien constuite. Un style d'écriture fluide et léger qui donne une certaine impulsion au roman. L'enquête en elle même est intéressante et se déroule à un rythme plutot soutenu. L'auteur a su distiller peu à peu les informations pour entretenir un petit suspens et nourrir son enquête qui est bien ficelée. 

 

 

Exemplaire reçu par service de presse

 

 

 

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 11:33

Par un sale mois de novembre glacé et venteux, une femme est retrouvée assassinée dans un grand hôtel de Lyon, attachée sur un lit, étouffée, la tête emprisonnée dans un sac. Le commandant Farel et son équipe se penchent sur le passé de la victime, directrice d’un institut d’accueil pour enfants handicapés et dont la vie va très vite se révéler particulièrement scabreuse. Au fil de l’enquête, en pleine campagne électorale, un autre cadavre sera découvert, apparemment exécuté sur le même modus operandi, celui de l’adjoint au maire, franc-maçon, chargé des finances de la ville et grand pourvoyeur de fonds électoraux. En laissant délibérément à Farel les mystérieux indices d’un jeu de piste macabre, le tueur, froid et méthodique, semble vouloir régler ses comptes… L’enquête va faire remonter à la surface les odeurs nauséabondes d’une terrible affaire toujours pas élucidée mettant en cause l’establishment local. Et pour Farel, les souvenirs douloureux d’une amitié à jamais perdue…

André Blanc "FAREL" Editions Polar Jigal, 280 pages, 18.50€

André Blanc "FAREL" Editions Polar Jigal, 280 pages, 18.50€

7.5/10

Le commandant Farel, un tantinet bourru mais droit, mène une enquête difficile sur une série de meurtres qui mêle des responsables politiques à un réseau pédophile. Farel va devoir se confronter à son passé au cours de cette enquête. Avec son équipe et leur détermination, il parviendra à emboiter les pièces du puzzle...mais à quel prix?

L'intrigue est bien construite sans pour autant être très originale. Le dénouement est plutôt prévisible mais l’intérêt est ailleurs.

Souvenirs, complicités, secrets, vengeance...l'auteur nous offre un roman policier très sombre et réaliste.

A découvrir.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 15:18

Élisabeth peine à élever son fils et s’épuise en petits boulots. Paloma, en fin de droits, squatte les bancs publics. Les deux femmes se lient d’amitié et tentent d’oublier leur situation précaire dans le cocon apparemment rassurant d’une caravane déglinguée. La misère de leur quotidien les rattrape bientôt et les oblige à envisager de remédier à leurs soucis financiers en braquant à tout va… À l’autre bout de la ville, dans son cottage simili-hollywoodien, Blanche déprime sec et ne songe qu’à tuer son mari. Les deux pétroleuses vont fatalement croiser sa route dans des circonstances pour le moins dramatiques...

Jeanne DESAUBRY "Poubelle's girls" Editions Lajouanie, 240 pages, 14.95€

Jeanne DESAUBRY "Poubelle's girls" Editions Lajouanie, 240 pages, 14.95€

7.5/10

Un petit roman policier différent! L'auteure surfe sur la vague de la crise. Ses héroïnes sont une mère de famille qui a du mal a joindre les deux bouts, et une SDF obèse à la langue bien pendue. . Un café, un croissant rassis, un peu de solidarité et les deux femmes vont se lier d'amitié. Une idée va se forger...celle de gagner de l'argent plus facilement en braquant ceux qui ont plus qu'elles. Et puis c'est l'engrenage...

L'auteur a su mettre une touche d'originalité, d'humour et de fraicheur dans son histoire, ce qui rend ce roman très appréciable.

Un bon moment de détente.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 15:04

Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt noire et dense, un homme est enchaîné. Il s'appelle Théo, il a quarante ans, il a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave. Comment Théo a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de prison quand ces deux vieux fous l'ont piégé au fond des bois.
Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers. Mais qui pourrait sortir de ce huis clos sauvage d'où toute humanité a disparu ?

Sandrine Collette "Des noeuds d'aciers" Denoël Sueurs Froides, Décembre 2012, 265 pages,17€

Sandrine Collette "Des noeuds d'aciers" Denoël Sueurs Froides, Décembre 2012, 265 pages,17€

4/10

Le narrateur Théo est capturé par deux vieillards qui l'utilisent comme esclave et le réduisent  à des traitements avilissants.
 Le thème en lui-même est très inquiétant mais il a été bien mieux exploité par d'autres ... Le livre est un long monologue qui lasse.

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 19:42

Un mystérieux imprécateur menace, dans un mail délirant, d’abattre un policier par jour tant que le meurtrier de la belle avocate d’affaires Hanneke Sloet n’aura pas été arrêté.

Et s’empresse de joindre le geste à la parole.

La police du Cap, prise de panique, charge Benny Griessel, déjà rencontré dans Le Pic du diable et 13 Heures, de rouvrir l’enquête, au repos depuis plus d’un mois.

Pas d’indices, pas de mobile, pas de témoins, juste quelques photos où la victime posait nue, une forte pression venue du sommet de la hiérarchie, et un sniper insaisissable manifestement décidé à poursuivre sa mission.

Fragilisé par la piètre opinion qu’il a de lui-même, déchiré entre le désastre de sa vie privée et son exceptionnelle conscience professionnelle, Griessel va devoir repartir de zéro.

À l’arrière-plan se dessine bientôt un paysage urbain d’intérêts politiques et financiers, de compromission et de corruption, qui ouvre bien des perspectives et nous indique plus d’une fausse piste. Jusqu’au stupéfiant coup de théâtre final.

Deon MEYER "7 jours" Editions Seuil, 487 pages, 22€

Deon MEYER "7 jours" Editions Seuil, 487 pages, 22€

8/10

 L'inspecteur Benny Griessel ne comprend pas les mails qui lui sont adressés par un sniper réclamant justice après le meurtre d'une avocate au brillant parcours professionnel.
Une enquête "ramassée" sur 7 jours avec un chapitre d'ouverture performante par son alternance inspecteur, assailli par les doutes et interrogations sur sa vie personnelle,  et sniper, froid et déterminé.
Roman d'une belle densité où se mêle le monde des affaires, les vies intimes des protagonistes et où l'informatique est aussi un élément de l'intrigue.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 14:40

Ofer Sharabi n’est pas rentré de l’école.

Le commandant Avraham Avraham, alerté par la mère d’Ofer, n’est pas plus inquiet que ça : les adolescents fuguent volontiers.

Quelques jours plus tard, après l’enquête de routine et une battue infructueuse dans le quartier de Holon où vit la famille Sharabi, il faut se rendre à l’évidence : il s’agit bien d’une « disparition inquiétante ». Le policier, rongé par ses problèmes existentiels, est loin d’aborder l’affaire avec sérénité et lucidité. Il n’a même pas repéré le comportement étrange de Zeev, le voisin prof d’anglais qui donnait des cours particuliers à Ofer.

Dans cette banlieue modeste de Tel-Aviv, chacun a quelque chose à cacher. Et Avraham Avraham se révèle être un enquêteur des plus atypiques. Il faut dire qu’en Israël, selon lui, les tueurs en série, les enlèvements sordides ou autres crimes spectaculaires, ça n’existe pas.

DROR MISHANI "Une disparition inquiétante" Editions Seuil, mars 2014, 21 €

DROR MISHANI "Une disparition inquiétante" Editions Seuil, mars 2014, 21 €

8/10

Une mère vient déclarer la disparition de son fils lycéen, Ofer Sharabi. Pensant à une fugue, le commandant Avraham Avraham a surtout hâte de la renvoyer chez elle. Mais cette disparition se prolonge,et un voisin, Zeev Avni, professeur d'anglais qui a donné des cours privés à Ofer tient à participer aux recherches...
Ce qui m'a plu dans  ce livre c'est en quoi il est différent des autres ! Il s'articule en deux parties, commence dans une banlieue de Tel Aviv. Il alterne le récit du commandant que l'on sent las, peut-être dépressif, et celui du professeur, observateur attentif qui intervient dans l'enquête. Ce début rythmé questionne le lecteur et le dérange car en plus, la vie privée intime des personnages est très présente.
La rupture vient avec le stage du commandant à Bruxelles ..... mais les dernières pages réservent aussi quelques surprises.
Le roman se termine avec " à suivre" ... Invitation prise !

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