3/10
Nous avons là ma déception de l'année. Roman acheté suite à la lecture de bons avis que j'avais lu sur internet. Je ne comprends absolument pas toutes les éloges qu'a pu recevoir ce roman! Je me suis fais violence pour le finir!
Pour résumer je le qualiferais de long, mou, téléphoné et niais. Un scénario digne d'un mauvais film de série B.
Un roman policier est certes une fiction mais personnellement, j'attends de lire quelques chose de crédible, de précis, qui pourrait exister dans la réalité.
Je n'ai pas lu les premiers romans de cet auteur et franchement je ne pense pas les lire un jour. Dans ce troisième opus, l'auteur transporte ses héros, le capitaine Magne et Lisa Heslin, au Québec.
L'auteur semble avoir lu ou entendu, voir vu, des choses sur l'organisation du 36 quai des Orfèvres, sa guérite dans la rue, ses escaliers et son sas de sécurité qui dessert les brigades. Alors quand il fait arriver sa petite Lisa Heslin au fameux sas...on nous offre une scène d'anthologie, épique...de toute beauté.. risible, incohérente et j'en passe. Jamais de la vie un policier ne se présente comme un Agent de Police Judiciaire. Les policiers ont des grades, il se présente grace à leur grade et le motif de leur mission/présence sur les lieux. Bref la scène est ridicule.
On enchaine en plus par un autre scène terrible lorsque le commandant du 36 fait jurer Lisa sur le code Pénal pour qu'elle ne révèle rien de ce qu'il va lui dire. (Alors là on touche le fond et on est à la page 44!!!)
Le personnage du capitaine Magne m'a énervé. A scander son état d'officier de police judiciaire a Paris. Qu'est-ce qu'ils s'en tapent les Quebécois de son statut d'OPJ...
Son "révolver" est resté en France dans une armoire forte. Noter que les policiers français sont équipés de SIG SAUER...le temps des Manurhins est révolus!
Son homologue canadien a moins de chance que lui dans une fusillade et meurt. Banalité suivante l'auteur fait des deux hommes des frères de sang.
Concernant la nunuche Lisa Heslin, je lui foutrais des tartes. Elle a peut être de la ressource mais bonjour les répliques à deux francs six sous....
Mademoiselle Heslin coincée à la sureté du Quebec, prétexte un besoin de lingerie afin de sortir du central pour mener l'enquête de son côté. (Au secours) On lui attribue une jeune policière comme guide le temps de cette petite sortie...En passant, au lieu de penser à ses petites culottes elle aurait mieux fait d'aller s'acheter un vrai gros manteau pour supporter le froid du Quebec et nous éviter un nouveau moment de niaiserie où la nunuche se blottit contre la poitrine de son capitaine qui rabat les amples pans de sa veste sur elle alors qu'il sentait son corp gelé contre le sien...(Pitiiiiiié...)
Les deux fliquettes vont remonter une piste sans en dire la moitié à leurs supérieurs réciproques et se retrouver dans la gueule du loup...(les pauvrettes seules dans le froid avec un meurtrier sans pitié brrrrrrrr!)
Les téléphones portables sont miraculeusement H.S (c'est balot ça...) pour qu'on ne donne pas de nouvelles à ses collègues et créer un suspense pourri....(ça fait plof...)
Nous aurons aussi droit au cliché du flic ripou qui renseigne le méchant...(Forcément...)
Du coté français comme quebecois, les policiers se la jouent en solo. Le capitaine Magne qui déplorait l'attitude de ses collègues se met lui aussi a ne plus informer le chef de la sureté du Quebec de ses déductions car ce dernier pourrait aussi être le traitre. (Houlalala c'est terriiiible)
On nous sert aussi une poursuite dangereuse dans laquelle la belle Lisa va défourailler puis sembler grièvement blessée. Elle s'en sortira au final avec un strip sur le visage et se requinquera avec un double sky... (Woooonderwommaaann Wonnnderwommaaannnn!!!!)
Rajoutons l'oubli de l'arme récupérée sur une scène de crime qui était restée dans le vide poche de leur véhicule...arme qui sera donc utilisée pour se sortir du pétrin...(ouais ouais et la marmotte...)
Bref on pourrait continuer. Trop c'est trop. Dommage car l'intrigue aurait pu être intéressante avec ces trafics dans la réserve indienne, l'histoire des mohawks, les ossements découverts, etc. Mais le déroulement est trop prévisible et d'une banalité affligente pour qu'il y est un réel intérêt.
Ni pigeon ni mouton, sur Polars.Etc on appelle un chat un chat: Ce livre n'est pas bon!
Ne gaspiller ni votre temps ni 7.90€!