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  • : Blog pour les amateurs de polars et thrillers...ainsi que pour ceux qui veulent découvrir la criminologie...
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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 12:00

Nous sommes à la fin de l’été 1973. Clovis, qui vient de terminer ses études et de décrocher un premier job à Paris, s’accorde un mois de vacances du côté de Marseille. Au programme : le soleil, la mer, les filles et les copains... Mais en août, le climat de la ville se détériore brutalement suite à l’assassinat d’un chauffeur de bus par un déséquilibré nord-africain. Meurtres et ratonnades vont dans les semaines suivantes pourrir l’atmosphère de la cité phocéenne… Règlements de comptes entre bandes ou résurgence de la xénophobie… ? La police enquête mollement, la presse souffle sur les braises et la rue réagit violemment. C’est en cherchant à élucider le meurtre de son ami Ali que Clovis va se retrouver très vite au centre de la cible…

 

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"Et l'été finira" Maurice Gouiran, Editions Polar Jigal, 304 pages, 18.50 euros.

 

 

7 /10

Ou comment plonger au cœur de Marseille et de ses environs durant août 1973.
Car c est vraiment cela que je retiendrai de ce livre ; la capacité de l auteur à vous transporter dans la cité phocéenne par ses descriptions vivantes et claires.
Une très belle prose, matinée de patois marseillais. Des personnages attachants dont on entend presque l accent chantant. Il ne manquait plus que le chant des cigales à la lecture. Les natifs de la région apprécieront sans doute.
L intrigue quant à elle est un peu longue à démarrer et plutôt décevante.
Néanmoins, l enquête passe au second plan face aux problèmes soulevés par les actes racistes et xénophobes à l origine de celle-ci.
Les choses n ont en réalité pas vraiment changées en l espace de 45 ans.
La bêtise de certains, voire de la masse, ne doit pas nous faire oublier qu il ne faut pas faire de quelques exceptions des généralités.
En conclusion : un beau voyage dans le sud et un focus évident sur la place que la tolérance devrait avoir dans notre société afin d éviter de nombreux drames. 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 17:16

Secretaire dans une agence de détectives de Grenoble, Ami rêve d'apporter son grain de sel dans une vraie enquête. L'entrée dans le métier sera coriace: l'insoluble énigme d'un assassinat va lui faire avaler des couleuvres et des kilomètres. Ami réussira-t-elle là où la police a échoué?

 

 

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"La fièvre des corps célestes" Carmen Duca, Editions Galimatias, collection Galimatias noir, 165 pages, 16 Euros.

 

7/10

Un joli petit polar. Marine Farinas embauche un détective pour découvrir le meurtrier de sa soeur puisque l'enquête de police piétine. Ami, la secretaire va s'immiscer dans l'enquête et trouver de nouvelles pistes. L'histoire ne tombe pas dans la facilité, les rebondissements sont à l'honneur, différents suspects s'enchainent, l'enquête est précise et suit toutes les pistes, les personnages sont intéressants. Le packaging est agréable tout comme la lecture.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 15:53

"Tuer les flics, comme ça, c'est déjà bizarre, mais les découper en lamelles, en faux-filets, en fines tranches et finir par les bouffer, ça vous a carrément un côté farce. Sauf que ces trois types étaient plutôt du genre pince-sans-rire."

 

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8.5 /10

Le premier roman du grand Fajardie. On a une enquête qui tient la route, des personnages pas piqués des vers qui nous font sourire ...Un petit bijou de violence et d'efficacité. Ca se lit pas ça se dévore. On adore.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 16:45

Dans une salle surchauffée de la banlieue parisienne, Pierre, 27 ans, boxeur en plein naufrage, vient ce soir de perdre le combat de trop. Critiqué, sonné, déprimé, les doutes l’assaillent et la retraite se profile, contrainte et forcée.

Afin de préparer sa reconversion il accepte de jouer les « gros bras » pour Lazlo, un prêteur sur gage croate réfugié à Paris… Que l’on retrouve bientôt sauvagement torturé et assassiné.

Soupçonné et accusé du meurtre par les flics, poursuivi par des tueurs serbes, traqué par d’anciens légionnaires au service d’un mystérieux commanditaire, Pierre plonge au coeur d’une histoire embrouillée à laquelle il ne comprend rien et qui semble prendre sa source dans les terribles massacres de civils des années 90 en ex-Yougoslavie.

Baladé par Sergueï, l’ami réfugié politique et chauffeur de taxi, mis sous pression par le commissaire Lefèvre qui cherche on ne sait quoi, troublé par Julie, la fliquette, perturbé par ses propres fantômes, Pierre se sent manipulé… Il perd pied, doute, picole et titube.

Mais épaulé par le vieil Émile — l’indéfectible entraîneur — Pierre va retrouver son souffle, ses réflexes, ses jambes et son punch destructeur pour livrer sous les projecteurs son ultime combat !

 

 

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"Le paradoxe du cerf-volant" Philippe Georget, editions Jigal, 320 pages, 18 euros.

 

 

8/10

Un bon roman, très agréable à lire. L'histoire est bien construite, intéressante et surtout originale. Je redoutais un peu le fond de conflit Serbo-croate, avec tueurs serbes, et anciens légionnaires en pensant que cela serait too much, mais pas du tout, l'intrigue est très bien ficelée. On s'attache rapidement au personnage de Pierre, boxeur torturé par son passé, paumé, et alcoolique. L'univers de la boxe est très bien retranscrit, les 2 combats très prenant. Le boxeur, baignant dans une sombre histoire de meurtre se lance à la recherche de la vérité ou se mèle son passé. Trahison, manipulation, déception tout y passe. Ca s'enchaine bien. On a aimé!

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 11:00

Alors qu’une épidémie de grippe sans précédent par sa virulence et sa rapidité s’abat sur la ville – et sur toute l’Europe, semble-t-il – quelques flics tentent de stopper l’ascension de petits voyous dont l’objectif est de devenir de gros dealers. Mais lorsque ces apprentis trafiquants se font aider par des fonctionnaires de police ripoux et bénéficient des ambitions démesurées d’élus municipaux et du zèle illuminé d’associatifs de la réinsertion sociale, l’enquête policière se complique et laisse rapidement la place à une affaire politique particulièrement nauséabonde.


Rappelez-vous ce qui est arrivé aux dinosaures est le premier opus d’une quadrilogie noire se déroulant dans une ville de Province que l’on pourra facilement situer mais dont la ressemblance des héros et des actions avec des personnages et des faits ayant réellement existé n’est bien évidemment que pure coïncidence.

 

 

 

 

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"Rappelez-vous ce qui est arrivé aux dinosaures" Frédéric Paulin, editions Pascal Galodé, 208 pages, 18 euros.

 

7/10

Un polar bien construit sous fond de grippe H1N1 et de trafic de drogue. Alors que l'épidémie fait rage, les effectifs de la BAC cherchent à faire tomber des petits dealers qui veulent se lancer dans le demi-gros. L'auteur nous offre une jolie satire de notre société. Derrière l'intrigue, tout y passe: racisme, corruption, politique...C'est bien fait et ça fait sourire...

 

 
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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 19:33

"Viviani voulut sortir le premier. Le crépitement des balles...puis son corps était venu s'éclater contre la baie vitrée de la banque, l'éclaboussement de sang, comme sur un écran de télé géant. Les otages femelles se mirent à hurler...Gosta jeta un oeil sur Tino et Steph, ils avaients chacun un gros sac en bandouillère, bourré à craquer de billets, une cagoule noire sur la gueule et un fusil-mitrailleur en main."

Deux ans que le Cramé et sa bande, un vrai commando, braquent les banques et vident les coffres avec une détermination et une efficacité redoutables...Deux ans qu'ils se moquent du monde et que la police est sur les dents.

Jusqu'à ce qu'un traître les balance dans les filets de Fabiani, le chef de l'antigang, qui a l'issue d'un braquage en laisse plusieurs sur le carreau et colle le Cramé au placard. Mais celui-ci n'a qu'une idée en tête: se faire la belle...et retrouver l'enfoiré qui les a donnés!

Après une évasion rocambolesque, il infiltre le commissariat de Saint-Denis et se retrouve bien malgré lui dans la peau d'un flic a la recherche d'un môme disparu. Mais en ressuscitant ses cauchemars de gamin des quartiers, le pire devient alors possible...

Le problème avec le Cramé, c'est que même l'enfer ne veut pas de lui!

 

 

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"Le Cramé" Jacques-Olivier BOSCO, éditions JIGAL, 288pages, 17 Euros.

 

8.5/10

Pas de temps mort dans ce roman noir et efficace de Jacques Olivier Bosco. Le personnage du Cramé est très bien pensé. Certes c'est un gangster, mais un gangster au passé lourd, un gangster qui a de la gueule, un sens de l'honneur et qui tient sa parole. Le voilà donc à la recherche d'un traitre, et d'un petit garçon suite à une promesse faite à une jeune femme. 

C'est violent, souvent sanguinolent,  brutal mais aussi angoissant quand on plonge dans l'univers des cités. Roman qui a du puch, bien ficelé, très bien écrit, ça glisse tout seul. ! A lire!

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:49

"...Tout paraissait tranquille, mais quand le lieutenant Decanter ouvrit la porte, le couloir était dévasté. Tout était sans dessus dessous. La porte du fond claqua. Le policier traversa la cuisine comme une flêche, il aperçut un inconnu qui s'enfuyait dans le jardin des voisins. Les deux flics se lancèrent à sa poursuite en direction de la voie ferrée. Ils sautèrent par dessus le grillage. Ou plutot, Sylvain sauta et le lieutenant le suivit comme il put. Il n'avait jamais été bon en athlétisme..."

 

 

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L'assasin du canal, Sandrine BERTHIER, collection: Polars en nord, Edition Ravet-Anceau, 248 pages, 11 Euros.

 

 

6/10

C'est petit roman policier bien écrit qui se lit très vite. Les personnages sont sympathiques et l'intrigue bien menée. Malgré 5 meurtres, rebondissements et course poursuite, ça reste un peut trop gentillet: c'est donc un petit bémol pour une amatrice de roman très noir comme moi. Roman proportionné, intelligent et agréable à lire quand même.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 22:00

Sur la toile, peinte il y a 5 siècles, un seigneur et un chevalier jouent aux échecs, observés depuis le fond par une femme en noir. Détail curieux: le peintre a exécuté ce tableau deux ans après la mort mystérieuse d'un des deux joueurs et tracé l'inscription: "qui a pris le cavalier?". Tout cela n'éveillerait que des passions de collectionneurs si des morts violentes ne semblaient continer la partie en suspens sur la toile. Et c'est ainsi que l'histoire, la peinture, la logique mathématique viennent multiplier les dimensions d'une intrigue elle même aussi vertigineuse que le jeu d'échecs...

 

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 7/10

Roman édité en 1990 et récompensé par le grand prix de la littérature policière de 1993. L'auteur nous immerge dans le jeux des échecs, l'histoire, l'art avec facilité. Tout s'intègre parfaitement. Pour les débutants ou ignorants en matière d'échecs, ne pas s'inquiéter, l'auteur s'y prend pas à pas pour nous expliquer son raisonnement. Quelques tournures de phrases sur le caractère ou l'attitude des personnage trop longues. Mais l'intrigue est originale, l'histoire bien construite. C'est une véritable enquête avec ses morts et ses rebondissements. Un bon divertissement.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 16:25

Jessup Dolly, fabriquant et trafiquant de poudre blanche est parti au volant de sa capri bleue, abandonnant a leur sort ses trois enfants et une épouse qui n'a plus toute sa tête. Il a promis de revenir avec un sac bourré de billets. Mais on ne l'a pas revu et, dans la maison glaciale, les placards sont vides. Ree, la fille aînée, apprend que son père avait bénéficié d'une mise en liberté conditionnelle moyennant une hypothétique sur sa maison et son terrain. Le jour du jugement approche: si Jessup ne se présente pas au tribunal, les dolly seront sans toit au coeur de l'hiver. Alors, telle une héroine de dickens, Ree prend la route, affronte le froid et les dangers, à la recherche de son père...

 

 

 

 

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6/10

Je suis un peu partagée avec ce roman, j'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture. Si les descriptions sont efficaces (on se croirait vraiment dans cette région glaciale), j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs et des détails inutiles. Cependant les personnages ont du caractère, l'auteur a su leur donner une vie. On s'attache a eux et on a envie de savoir si l'héroine principale va retrouver son père et sauver sa famille. C'est un roman différent mais il n'y a pas eu assez de rythme et de suspens pour moi.

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 19:33

"Dans la tête d'un tueur de 16 ans", c'est l'article sur lequel travaille Jack McEvoy, journaliste au L.A. Times. Article en forme de vengeance: sa hiérarchie veut le virer. Commeprenant vite que le gamin est innocent, il s'acharne a le prouver. Ce qui n'est pas du goût de tout le monde...Manipulé, traqué, Jack devient le jouet d'une forme fantôme, en apparence immatérielle- et toute puissante.

 

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6.5/10

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages du journaliste Jack McEvoy ainsi que l'agent Rachel Walling. Le roman reste assez classique mais il est bien mené. Connelly alterne les périodes de recherches et d'action sans longueurs. On ne s'ennuie pas, les rebondissements sont là et la lecture est agréable.

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