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  • : Blog pour les amateurs de polars et thrillers...ainsi que pour ceux qui veulent découvrir la criminologie...
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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 17:53

Éminence grise du pouvoir, Grégoire Morvan a connu ses heures de gloire en Afrique dans les années 80, en arrêtant au Zaïre « l’Homme clou », tueur en série au rituel atroce, inspiré des plus violents fétiches africains. Quarante ans plus tard, en France, les cadavres mutilés, criblés de ferraille et de tessons s’accumulent : la marque de « l’Homme clou », totem de la folie meurtrière née au plus profond de l’Afrique. Le passé trouble de son père – fantôme menaçant de sales affaires enterrées – rattrape alors Erwan Morvan, le meilleur flic de la crim’.

Jean-Christophe GRANGE "Lontano" Editions Albin Michel, 777 pages, 24.90€

Jean-Christophe GRANGE "Lontano" Editions Albin Michel, 777 pages, 24.90€

7.5/10

Un gros roman mais écrit gros et qui se lit d'une traite. Une fois que vous avez découvert le héros, Erwan Morvan, flic à La Crime, et la complexité de sa famille, le premier crime plonge le lecteur dans l'horreur qui sous tend toute l’œuvre. L'Afrique et les exploitations de ses ressources minières par les puissances européennes, chinoise mais aussi sa magie et ses barbouzes … La Bretagne et les camps de formation de la Marine et de l'aviation française ….. Paris, cœur du pouvoir politique de la République et les pouvoirs parallèles … Grangé exploite aussi le milieu de la prostitution, l'anorexie, etc …. Un serial Killer, l'homme-clou, mort ! Qui reprend ses pratiques ?

Donc une grande richesse de thèmes abordés qui densifie l'intrigue mais qui peut aussi lasser. Le héros doit lutter contre le crime et résister aux révélations sur sa famille et gérer toutes les complexités de la famille Morvan. Tous les personnages sont très caractéristiques, le rythme est soutenu par l'alternance des intrigues, des divers lieux et thèmes. L'horreur est insoutenable !

Un bon roman.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 17:42

À 10 ans, Verónica, enfant discrète et indépendante, découvre dans l'armoire de ses parents la photo d'une petite fille inconnue. Au dos, un prénom : Laura. Elle est aussitôt persuadée que l'atmosphère oppressante de la maison familiale et la mélancolie profonde de sa mère, Betty, sont liées à la fillette. Cependant, la peur de réveiller des démons empêche d’abord Verónica de poser des questions à ses parents. Ce n'est que des années plus tard, lorsque Betty tombe malade, que Verónica oblige son père à lui parler de Laura. Les révélations qu'il lui fait vont bouleverser sa vie…

Clara SANCHEZ "Entre dans ma vie" Editions le Livre de Poche, 600p, 8.10€

Clara SANCHEZ "Entre dans ma vie" Editions le Livre de Poche, 600p, 8.10€

3.5/10

Véronica, une petite fille d'une dizaine d'années, découvre le secret de ses parents : une photo cachée d'une autre petite fille, deux ans plus âgée qu'elle, et appelée « Laura ». Sa mère, fragilisée par ce même secret, a toujours soutenu à son mari, que son bébé n'était pas mort à la naissance et vivait dans une autre famille.

L'auteur part d'un fait réel et le ré-interprète. Si la première partie, autour de Véronica et de sa famille se lit de façon assez agréable et avec une certaine tension, pour la deuxième puis la troisième parties, très vite, les redites, la multitude de détails alourdissent sans rien apporter, à mon avis ! De plus, la responsable devient très vite une évidence et la révélation par touches du vol, perd tout intérêt.

Donc, pour moi, un roman sans beaucoup d'orginalité et surtout sans suspense.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 14:19

Tout commence par un appel téléphonique, une nuit neigeuse de février. Couchée dans son lit, la jeune Sylvie Mason entend ses parents au téléphone à l’autre bout du couloir. Ce n’est pas la première fois qu’on les appelle si tard car ils ont une occupation pour le moins inhabituelle : ils prêtent main-forte aux « âmes tourmentées » pour les aider à retrouver la paix. Mais cette fois, Sylvie sent que cet appel n’est pas comme les autres, d’autant qu’on les convainc de se rendre à la vieille église à l’orée de la ville. Là, ses parents disparaissent, l’un après l’autre, par les portes rouges de l’édifice, laissant Sylvie seule dans la voiture. Bientôt, elle s’endort… réveillée un peu plus tard par des coups de feu.
Au fil du roman, qui oscille entre les années ayant mené à cette nuit-là et les mois qui suivirent, la jeune Sylvie n’aura de cesse de chercher les réponses aux questions qui la harcèlent, quitte à découvrir des secrets qui hantent sa famille depuis des années.

John Searles "Pitié pour leurs âmes" Editions Lattès, 450 pages, 20.90€

John Searles "Pitié pour leurs âmes" Editions Lattès, 450 pages, 20.90€

5/10

Je ne suis pas fan des 4ème de couverture, je trouve que cela gâche la surprise.
Mais là, deux noms ont attiré mon attention et plus précisément cette phrase : "...alliant le goût de l'étrange de Stephen King et la tendresse d'un John Irving" : deux auteurs que j'apprécie particulièrement.
C'est donc avec impatience que j'ai commencé ce livre qui me promettait de retrouver bien des facettes de chacun de ces auteurs.
Mais le résultat n'était pas à la hauteur de l'attente.
Il s'agit d'un avis tout personnel, mais cette histoire de famille et de fantômes ne m'a pas convaincue.
Bien évidemment, l'intrigue autour du meurtre (qui rythme l'ouvrage) est bien présente, mais émaillée de tant de longueurs, que le suspens disparait tout simplement.
L'ouvrage reste toutefois écrit correctement et chacune des questions soulevées obtient une réponse.
Plutôt décevant.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 14:25

Quand, par une succession de hasards, Vincent se retrouve assis face à Stéphanie sur la ligne 1 du métro parisien, la scène a tout d’une belle rencontre. La jeune femme tombe immédiatement sous son charme ; lui, semble fasciné par le galbe et la finesse de son cou. Mais ce coup de foudre pourrait bien se révéler fatal... Car, sous ses airs enjôleurs, Vincent dissimule de terrifiantes pulsions. Hasard de l’existence ou force du destin, comment sauver Stéphanie des griffes de ce funeste séducteur ?

Jacques EXPERT "Tu me plais" Le Livre de poche, 192p, 6.10€

Jacques EXPERT "Tu me plais" Le Livre de poche, 192p, 6.10€

6/10
Un petit format qui se lit très vite.
Concept intéressant qui propose une intrigue courte qui se déroule dans un temps très réduit (environ une heure), et dans un seul lieu (le métro parisien).
Le découpage est original car chaque chapitre correspond à ce qui se passe à une station de métro. Cela donne un certain rythme au roman.
Peu de personnages mais l'auteur a su les décrire en peu de temps très efficacement. Chacun a une psychologie bien propre. Les notions de destin et du hasard sont introduites d'une façon très habile par l'auteur.
Cependant aucun intérêt pour les passages en italique du narrateur qui aiguille le lecteur sur les possibilités à venir. Cela gâche la surprise de la suite de la relation de Vincent et Stéphanie. Cet aspect répétitif et redondant n'apporte rien à la lecture si ce n'est de casser le suspense.
Un divertissement agréable pour un trajet en transport en commun!

 

Exemplaire reçu par service de presse

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 13:16

Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant.
Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
Il est le seul... Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide.
Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple.
Car déjà les souvenirs de Malone s'effacent.
Ils ne tiennent plus qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche.
Le compte à rebours a commencé.
Avant que tout bascule. Que l'engrenage se déclenche. Que les masques tombent.

Qui est Malone ?

Michel Bussi "Maman à tort" Editions Presse de la cité, 509 pages, 21.50€

Michel Bussi "Maman à tort" Editions Presse de la cité, 509 pages, 21.50€

7/10

Un psychologue scolaire s'intéresse au cas d'un enfant de 3 ans qui affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, et qu'il avait une autre mère avant. Voilà qui s'avère plutôt inquiétant et accrocheur pour le lecteur!

Le mystère s'épaissit alors que les parents fournissent à l'école les preuves qu'il s'agit bien de leur fils. Pourtant le psychologue croit l'enfant. Il continue ses séances et fouille dans les souvenirs de ce petit bonhomme, souvenirs qui vont immanquablement s'effacer et qui devraient déjà l'être! Dragonman se tourne vers Marianne, policière qui enquête en parallèle sur un braquage qui a mal tourné et qui recherche toujours les principaux auteurs.

L'auteur a bien vérouillé son histoire, rien de dépasse! L'intrigue est bien ficelée. Les révélations sont distillées peu à peu entrainant un bon suspens pour le lecteur.

Par contre, l'auteur abuse littéralement du terme "commandante", qu'il emploi à toutes les sauces, à chaque phrase pour désigner Marianne qui est en charge de l'enquête. Cette féminisation des grades de la police est ridicule et insupportable à la lecture à cause de son degré de répétition infernal! Ce n'est pas parce que le petit Larousse dit que le féminin existe qu'il faut forcément l'utiliser. En pratique le grade de l'agent de police, tout grade confondu, ne se met pas au féminin. L'agent est asexué. D'autres termes auraient largement pu être utilisés: la supérieure hiérarchique, la chef, la policière, l'officier...et j'en passe!

Malgré ce souci, le roman est réussi, avec ses rebondissements, ses personnages très complets.

A découvrir.

 

Exemplaire reçu par service de presse.

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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 16:37

L’angoisse monte à Sandhamn : une jeune fille a disparu au cours de la nuit. Sous une pluie battante d’automne, l’inspecteur Thomas Andreasson et ses collègues ratissent l’île, en vain : Lina Rosén reste introuvable et l’enquête conclut à une noyade accidentelle.

Quelques mois plus tard, Nora Linde décide de prendre quelques jours de vacances au cœur de l’hiver à Sandhamn avec ses deux petits garçons. Son mari la trompe et elle a besoin du calme de l’île pour réfléchir. Mais, en jouant dans la forêt, Adam et Simon font une macabre découverte : des restes humains enfouis dans un sac sous la neige. Est-il possible que ce soit le cadavre de Lina ? Et quelle est cette ombre, tapie dans la nuit, sous les fenêtres des Rosén ? Pourquoi ?

Malgré l’absence de pistes, Thomas et son amie Nora ont un étrange pressentiment : l’assassin de Lina rôde encore et n’en a pas fini avec sa sinistre mission.

 

Viveca Sten "Les nuits de la saint jean" Editions Albin Michel, 358 pages, 20.90€

Viveca Sten "Les nuits de la saint jean" Editions Albin Michel, 358 pages, 20.90€

6/10

Vous retrouvez le cadre et les personnages de « Du sang sur la Baltique ». L'inspecteur Thomas Andreasson enquête sur la disparition d'une jeune fille sur l'île de Sandham. Nora Linde, son amie, en pleine rupture conjugale, vient s'y réfugier et se trouve confrontée à une précédente et lointaine affaire de disparition.

La bonne idée : introduire régulièrement le passé de 1899 à 1928 avec l'histoire de Gottfrid permet de découvrir culture et mode de vie d'autrefois.

La découverte du corps par les enfants…de Nora comme d'autres scènes m'ont semblé peu réalistes.

Un roman toujours très voir un peu trop détaillé.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 15:30

Quinn Colson, ranger vétéran d’Irak et d’Afghanistan, est le nouveau shérif du comté de Tibbehah, dans le nord du Mississippi. Il est chargé d’enquêter sur un cas de maltraitance d’enfant. Quand il arrive sur la propriété de Janet et Ramón Torres, les tuteurs, il découvre une scène qui dépasse l’entendement : une horde de chiens galeux attachés dans des cages souillées, treize couffins vides, des tas de détritus qui jonchent le sol de la maison décrépie, et surtout une boîte en carton pleine de dollars. Il est sûr que les Torres vont revenir pour récupérer leur trésor.
Pendant ce temps-là, la sœur de Colson est rentrée au bercail, sobre et clean – d’après elle. Quant à son meilleur ami, Boom, le vétéran qui a laissé un bras à Fallujah, il s’abîme dans l’alcool et les bagarres pour oublier la guerre. Mais Quinn a d’autres chats à fouetter. Son second, Lillie Virgil, et lui-même subodorent que le couple Torres a un goût particulier pour les trafics en tout genre : armes, drogues, enfants. Il semble qu’il y ait un lien entre eux et un cartel de la drogue qui contrôle le plus gros de la frontière texane.

Ace ATKINS "Les cris du Mississippi" Edition du Masque, 339 pages, 22€

Ace ATKINS "Les cris du Mississippi" Edition du Masque, 339 pages, 22€

7.5/10

Le cadre : le Mississsipi contemporain partie prenante de l'Histoire des Etats-Unis et dans lequel misère sociale et trafics en tous genres explosent.

Pour veiller au maintien de l'ordre et à la sécurité, les habitants du comté de Tibbehah ont choisi comme shérif, Quinn Colson, ranger vétéran d'Irak et d'Afghanistan. Colson se distingue par son sens de l'équité, sa solidarité envers ses proches (famille et vétérans) ; il est un combattant exemplaire et sait utiliser son intelligence. Son second, Lilie Virgil lui apporte un soutien efficace.

Le roman nous plonge dans le quotidien du shériff entre petites petites affaires de chaque jour et le summum du sordide, de la violence brute avec en contrepoint des scènes intimes, paisibles ou non, de sa vie privée. En effet, l'intrigue repose aussi la relation conflictuelle avec sa sœur qui découle de leur petite enfance.

Je vous invite à découvrir ce roman pour la richesse de son approche qui permet de retrouver des personnages typiques entre Tom Sayer, cow boys ou bads boys. Les personnages féminins me semblent aussi intéressants.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 14:17

Jan Floss a besoin de prendre des vacances. Sa sœur Katy organise un long week-end dans la vieille maison de famille sur la Côte d’Azur, invitant deux amis de longue date, qu’elle et Jan n’ont pas revu depuis le collège : Greg et Laura. Cette dernière, c’est l’amour de jeunesse de Jan. Même des années plus tard, la magie opère toujours entre eux.
Mais une nuit d’intempérie, Laura disparaît. Jan ne retrouve que son smartphone, dans lequel figure un film troublant. Pour lui, contrairement à l’avis de tous, il est clair qu’il est arrivé quelque chose à Laura. La piste le mène à Berlin et plus Jan fouille dans le passé de la jeune femme, plus il est embarqué dans un sinistre cauchemar, traqué par la police et un étrange psychopathe. Et quand sa vie ne tient plus qu’à un fil, il va bien être obligé de se poser LA question : mais qui est réellement Laura ?

Marc RAABE "Sous le choc" Editions Le masque, 345 pages, 20.90€

Marc RAABE "Sous le choc" Editions Le masque, 345 pages, 20.90€

4/10

J'ai trouvé l'histoire saugrenue, et trop peu crédible. Trop d'insistance sur certains points, un peu niais sur d'autres, pas assez percutant et trop peu d'intéret.

Pas à retenir.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 21:18

Comme tous les étés, des milliers de touristes débarquent sur l’île d’Öland pour fêter la Saint-Jean. Parmi eux cette année-là, un vieil homme à l’allure inquiétante qui rôde autour du domaine des Kloss, propriétaire d’un vaste complexe touristique. Un « Revenant » venu régler ses comptes…

 

Johan THEORIN "Fin d'été' Editions Albin Michel, 512pages, 22.90€

Johan THEORIN "Fin d'été' Editions Albin Michel, 512pages, 22.90€

8/10
L'auteur est un malin. Il a trouvé la formule efficace pour accrocher ses lecteurs. On a déjà des personnages attachants, meurtris dont les passés sont dévoilés peu à peu. Gerloff, vieil homme qui a du mal a accepté de vieillir et qui aime se replonger dans ses souvenirs.
Jo, un jeune garçon de retour à la propriété familiale pour les vacances d été, exclu par ses cousins plus âgés, et qui cherche à s occuper.
Lisa, saisonnière à Olandic qui devient une autre lorsqu'elle est est derriere ses platines de Dj.
Le Revenant et sa détermination à vouloir faire payer la famille Kloss.
Un habile retour dans la vie du Revenant nous entraîne dans le passé peu glorieux de l' URSS durant la Grande Terreur.
Un joli cocktail mélangeant survie, histoire, liens du passé, et secret de famille...
Un roman suédois qui tient ses promesses et qui vous tiendra en haleine jusqu à la dernière page.

Un très bon moment de lecture.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 16:23

Thierry Mellec n’est pas du genre téméraire. Sensible et mélomane, il mène une existence simple et rangée, qu’il consacre à écrire les scripts de documentaires animaliers en attendant la gloire. Les seules histoires qu’il connaît sont celles de ses multiples conquêtes amoureuses sans lendemain. Un soir pourtant, un drame vient bouleverser son quotidien. Dans le hall de son immeuble, il se retrouve nez à nez avec l’assassin de sa jeune et aimable voisine, Clara. En tant que témoin principal, Thierry devient malgré lui l’acteur d’un scénario qui dépasse son imagination. En dépit de sa maladresse chronique et de ses tendances paranoïaques, il souhaite aider la séduisante inspecteur Hélène Billard à identifier et piéger le coupable, au péril parfois de sa propre vie, mais toujours avec la meilleure volonté du monde.

Thierry BOURCY "La mort de clara" Editions Masque poche, 243 pages, 6.90€

Thierry BOURCY "La mort de clara" Editions Masque poche, 243 pages, 6.90€

7/10

Petit opuscule autour du meurtre de Clara, au cœur de Paris intra-muros. Il ne s'agit pas d'une enquête traditionnelle car le héros, Thierry Mellec, célibataire parisien placide est le narrateur. Comme il a croisé l'assassin, il est directement menacé et son quotidien est bouleversé.

Nous sommes donc « en interne », dans l'intimité du personnage qui mêle allégrement références à ses amours passées, à son métier de documentariste animalier, aux petits détails de sa vie et qui se laisse envahir pour son imaginaire. Comme un petit garçon, il appelle au secours l'inspecteur Hélène Billard, sans pouvoir s'empécher de rêver à une aventure possible !

Lecture à choisir pour un bon moment de détente et pour les clins d'oeil, à condition d'aimer le « foisonnement » qui accompagne l'intrigue.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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