Il s’en passe de belles, à Belfast, cet hiver-là…
Deux mains gauches sont découvertes dans les entrailles d’un sanglier abattu à la chasse. Vingt ans plus tôt, c’étaient des chiens sauvages échappés du zoo qui déchiquetaient les corps…
Et il ne fait pas bon s’attarder dans les bars : une femme mystérieuse — pute ou pas pute ? — attire plusieurs hommes de la ville dans ses filets , puis s’offre à leurs dépens des séances de torture raffinées avant de les achever.
Le soin de démêler les fils sanglants de cette série macabre échoit à Karl Kane, détective privé cabossé par la vie et hanté par un drame digne d’un fantasme de James Ellroy.
Et ce n’est pas la police qui va l’aider.
8.5/10
Une lecture à conseiller car l'auteur avec une grande maîtrise cisèle son roman.
Les trois premiers chapitres ouvrent avec maestria sur des meurtres commis en 1978, en 1966 ou contemporain. Durant trois mois d'enquête, le privé Karl Krane (ah ! le quotidien prosaïque de Karl !) essaie de donner satisfaction à son client malgré ses difficultés personnelles.
Le rythme est soutenu par des chapitres plutôt courts et la maitrise de l'écriture. Les histoires, les faits semblent disparates, éloignés les uns des autres mais .......
Rien ne manque, ni la noirceur des âmes, ni la violence, ni l'humour, ni un écrit sans faute.