À Toulouse, dans une crypte de l’Hôtel des Chevaliers de Saint Jean, une équipe
d’archéologues met à jour la sépulture d’une jeune femme dont le gisant de pierre, datant du XIIIe siècle, est d’une beauté hors du commun. Pour les scientifiques, celle qu’ils surnomment la « Joconde cathare » ne peut être qu’une proche de Raymond VI, seigneur occitan, comte de Toulouse, protecteur des hérétiques, ennemi de Rome, dont la tombe n’a jamais été retrouvée.
Cette découverte capitale doit leur permettre de lever enfin le mystère qui entoure la mort de cet ardent défenseur de la liberté d’expression, le premier des Justes.
En poursuivant leurs fouilles, les chercheurs tombent sur une salle secrète contenant dix cadavres contemporains. Qui les a tués ? Des fantômes de l’Inquisition ? Une secte
mystique ? Un serial killer surgi de la nuit des temps ? Firmin Degas, patron de la brigade criminelle de la PJ de Toulouse, et son fidèle second, le capitaine Betlem, aidés d’une intrépide archéologue italienne, Giulia d’Arusio, cherchent à résoudre cette énigme qui va les plonger dans une histoire terrifiante.
5,5 /10
Guilia d'Arusio, jeune architecte italienne, participe à une mission à Toulouse. Elle rêve de découvrir la tombe de Raymond VI.... mais au cours d'une agression sauvage, elle est marquée au cou d'une croix !
Si ce roman développe une grande érudition sur l'hérésie cathare, sur le plan de l'intrigue, j'ai eu l'impression de me retrouver dans une enquête de « Alice détective » ou du « Club des Cinq » !
L'écriture est elle aussi laborieuse. Ce roman est un travail appliqué : l'auteur s'attache à accumuler les détails, mais il veut servir de trop nombreux thèmes : le terrorisme islamique, la vengeance, la coopération franco-espagnole de la police … sans oublier une histoire d'amour.
Exemplaire reçu par service de presse